Stress au travail : symptômes, causes, comment le gérer ?
Si votre activité professionnelle vous stresse, ne laissez pas ce trouble s’immiscer dans votre vie quotidienne. Vous risquez en effet d’imploser, de saturer : le burn out vous guette. Le stress au travail est une véritable épée de Damoclès. Ses méfaits sur la santé mentale et physique sont légions, et quand ce stress prend un caractère chronique : la mise en danger n’est pas à sous estimer. En effet, lorsque le stress au travail gagne en intensité, il est primordial de déceler les signes avant coureurs pour éviter l’effondrement, l’épuisement professionnel plus communément connu sous le nom de burn-out.
Selon une étude Cabinet Stimulus, expert du bien-être dans le milieu professionnel : 54 % de salariés de notre pays souffriraient de stress et 24 % seraient victimes de l’hyperstress entrainant fatigue, épuisement et contraignant parfois à cesser temporairement son activité professionnelle. La surcharge de travail est un facteur souvent cité par les salariés stressés et épuisés. Cela peut traduire une désorganisation, un perfectionnisme, un manque de maîtrise, des difficultés d’adaptation au poste ou à l’environnement professionnel. Ce stress est une véritable bombe à retardement pour l’économie et le maintien des services (hôpital, éducation, transports). En effet les angoisses, l’anxiété s’observent dans les effectifs : manque de personnel, arrêts maladies, turn-over important.
Quels sont les signes d’un stress au travail ?
Le stress au travail peut revêtir différents aspects tant au niveau cognitif que physique. Quand le stress professionnel atteint son apogée, il peut “paralyser” votre organisme. Apprenez alors à détecter rapidement les symptômes du stress au travail. Ainsi, vous limiterez la casse et ne vous retrouverez pas en situation de surmenage professionnel dont il sera plus difficile de vous extirper.
- Vous dormez mal : vous mettez du temps à vous endormir, vous souffrez de réveils nocturnes
- Dès que vous vous réveillez, vous êtes obnubilées par votre travail, vos pensées incessantes vous stressent.
- Vous êtes éreintés, vidés de votre énergie, sur les rotules.
- Vos nerfs en pelote, vos émotions sont décuplées.
- Vous tombez facilement malade et multipliez les arrêts maladie.
- Des courbatures se font ressentir : des douleurs au dos, des contractions musculaires.
Un complément alimentaire contre le stress au travail et le burn out
Quand nous sommes fortement touchés par la pression au travail, nous avons tendance à croire naïvement que nos symptômes finiront par se dissiper. Parfois la prise en charge trop tardive ou l’absence de prise de parole nous placent en situation de burn out. Saviez vous que des solutions naturelles sans effets secondaires, ni accoutumance pouvaient vous aider dans la prévention et le traitement de l’épuisement professionnel ? Lavilab, laboratoire expert du stress vous propose un complément destiné à traiter stress fatigue et charge mentale notamment liés aux impératifs professionnels. Ce complément a fait l’objet d’une étude clinique portant sur des individus en état de burn out. Les résultats ont été très concluants. Ces personnes stressées et épuisées ont réussi à sortir de ce ce cercle infernal et à retrouver leur bien être. Découvrez des solutions naturelles contre l’anxiété, les angoisses en milieu professionnel.
Vous souffrez de troubles du sommeil : un symptôme fréquent
Les nuits chaotiques et hachées sont un symptôme accentué par le stress au travail. Votre travail accapare vos pensées, de jour comme de nuit et cela provoque des troubles du sommeil. Si l’endormissement est anormalement long ou que vous êtes tirés de votre sommeil par des pensées envahissantes liées à votre travail, alors votre activité professionnelle est devenue une source de stress indéniable.
Ce stress au travail peut se retranscrire dans vos rêves. En effet, les personnes stressées en milieu professionnel aperçoivent souvent dans leurs songes leurs collègues, se voient en train d’exécuter des taches rébarbatives. Votre inconscient cherche alors à vous prévenir que votre stress est préoccupant, surtout si vos songes se transforment en cauchemars. D’ailleurs il est fréquent qu’en cas de burn out, les paralysies du sommeil se déclarent. Ces troubles du sommeil amplifiés par le stress ne sont pas à minimiser car leurs répercussions sur la santé physique et mentale impactent la qualité de votre travail, votre efficacité et votre productivité : difficultés de concentration et de mémorisation, nerfs à vif, manque de vivacité intellectuelles, réflexes ralenties.
Le manque de sommeil accroit également les risques professionnels, allant d’une simple étourderie, une erreur d’inattention, jusqu’à la mise en danger attentant à votre intégrité physique et à celle des autres. En effet les insomnies causées par le stress au travail exposent par exemple à des risques d’accident sur le chemin que vous empruntez pour vous rendre au travail, ou bien encore à des erreurs de manipulation, de vigilance qui peuvent être fatales (oubli d’un protocole de sécurité, d’une étape de la procédure : risque de se blesser).
Le travail occupe votre esprit au saut du lit : signe de stress
Le stress au travail se déclare dès que vous vous réveillez. Quand vous émergez et ouvrez les yeux, vous vous inquiétez déjà et vous passez la rate au court bouillon en pensant au déroulement de votre journée de travail. Même après avoir dormi profondément, vous vous réveillez avec l’impression de mener une vie à une cadence infernale. Le triptyque métro boulot dodo prend alors tout son sens et vous pensez déjà à la charge de travail à abattre, à la pile de dossier que vous allez devoir traiter. Vous êtes découragés et angoissez à la simple évocation des missions qui vous attendent.
Avant même d’avoir mis un pied au travail, vous appréhendez avec un pointe de stress les réflexions ou observations que l’on pourrait vous faire. Parfois à force de tout vouloir régler au millimètre près, vous finissez par vous surinvestir. Ce qui peut provoquer un stress professionnel intense. Il n’y a alors plus de frontière entre votre vie perso et votre vie pro. La porosité est totale, votre travail vous phagocyte, vous aliène.
En vous réveillant le matin, vous pouvez avoir la boule au ventre, la gorge nouée ou une envie de vous recoucher : pas de doute votre travail vous stresse. En cas d’épuisement professionnel, vous êtes soit complètement apathique, indolent, comme anesthésié (motivation 0) ou au contraire vous êtes une boule de nerfs anxieuse.
L’épuisement psychique un symptôme du stress au travail
Autre symptôme du stress au travail qui ne fait pas l’ombre d’un doute : l’épuisement moral. Il se manifeste particulièrement dans les professions qui requièrent concentration, attention et activité intellectuelle soutenue. Cette fatigue mentale détourne votre attention de votre travail. Vous êtes alors distraits, perdus dans vos pensées, des stimuli externes peuvent même vous déstabiliser. Avec cet esprit brouillé par le stress, difficile d’être performant et de sortir la tête de l’eau.
Le surmenage mental entrainé par les stress s’accompagne d’un découragement et donc des problèmes dans l’exécution des tâches. Cette perte de motivation peut engendrer une introspection qui peut nous pousser à douter de nos compétences et de notre légitimité au sein de l’entreprise. Ce stress puisant dans nos ressources en énergie et peut aboutir au syndrome de l’imposteur qui va commencer à germer dans notre esprit et à miner notre confiance en nous et à en notre valeur sur le marché du travail.
Cette fatigue consécutive au stress professionnel nous pousse à déplacer des montagnes. Pour tenir le coup et rester en poste, certains salariés souffrant d’épuisement professionnel, de burn out adoptent des comportements compulsifs et addictifs comme le recours à des substances comme l’alcool ou les drogues.
L’épuisement psychique au travail peut conduire à un retrait social et un repli vis-à-vis de ses collègues. Le salarié s’isole, se retrouve au marge, évite les évènements sociaux comme la pause café, les after work, les réunions, le team building. Il peut alors être considéré comme un paria, et se retrancher derrière une fatigue passagère pour justifier son ras le bol. Toutefois les symptômes de ce stress peuvent détériorer votre relationnel : perte d’empathie, cynisme, froideur, indifférence, fuite des conversations et des interactions. C’est un mécanisme de défense déployé par le cerveau pour se protéger et éviter l’effondrement. Ce stress au travail est pernicieux car il peut faire baisser votre seuil de tolérance et être responsable de coups d’éclats, d’incartades, de dérapages.
Stress, épuisement au travail : vous avez les nerfs à vif, vous sentez émotifs
Le stress au travail peut plomber votre humeur, rendre maussade, acariâtre, renfrogné. Avec le stress accumulé, vous perdez votre patience, tous les verrous sautent tout comme vos filtres émotionnels qui s’estompent. Vous êtes alors sensibles et la moindre contrariété ou le moindre agacement pourrait vous faire fondre en larmes.
Quand vous êtes stressés par votre travail, parfois vous ressentez le besoin impérieux de rester dans votre coin, d’instaurer une certaines distance car votre irritabilité pourrait distendre vos relations et vous causer du tort. En effet, en cas de stress, de fatigue, vous avez du mal à supporter le contact avec vos collègues. Vos réactions peuvent alors être disproportionnées, vous pouvez vous enflammer, monter dans les tours, vous sentir persécutés comme un bouc émissaire. Dans des situations de harcèlement ou de litiges avec la hiérarchie, ces émotions explosives peuvent se développer et faire naitre une certaine animosité débouchant sur de véritables colères, suivies de culpabilité étouffante.
Le stress au travail empiète sur la vie de famille. D’ailleurs, vos proches soucieux de votre état psychologique ont pu émettre des critiques sur votre irritabilité, susceptibilité ou vos sautes d’humeur. Le surmenage professionnel vous empêche de rester maitre de la situation. Difficile de contenir votre trop plein d’émotions, car vos ressources internes sont épuisées. Au fil du temps, le fardeau à porter se fait de plus en plus pesant, surtout si vous cherchez à ménager la chèvre et le chou et à dissimuler cette fatigue pour vous montrer sous votre meilleur jour : vous êtes alors en surcharge émotionnelle.
Vous êtes souvent malade et enchaînez les arrêts maladie : signe d’épuisement professionnel
Dans les symptômes du stress au travail, on peut citer la maladie. En effet, le stress chronique pousse votre corps à basculer en état d’alerte, à libérer 2 hormones en forte quantité : l’adrénaline et le cortisol. Celles-ci vont accélérer votre rythme cardiaque, augmenter votre tension artérielle et fragiliser vos défenses immunitaires. En effet, toutes vos ressources sont mobilisées au détriment des défenses immunitaires qui face à une sollicitation excessive ne sont plus en mesure de jouer leur rôle.
Le stress au travail fatigue le corps, les réserves en énergie se tarissent. Il ne parvient donc plus à se défendre pour repousser les virus. Vous êtes alors plus enclins à tomber malade. Votre système immunitaire s’affaiblit et vous risquer de contracter « tout ce qui traine » : rhume, otite, grippe, angine. De plus, en état de stress, vos symptômes ont tendance à être plus virulents et le rétablissement beaucoup plus long car le stress est gourmand en énergie. En étant stressé au travail, vous somatisez. Vous avez tendance à ressentir des maux de tête, de ventre, votre santé est plus fragile. Vous enchainez alors les arrêts maladie pour vous remettre sur pieds et vous reposer. Ces arrêts de travail ne sont pas sans conséquence. En effet, si sur le moment ils vous soulagent, le retour au travail est encore plus éprouvant et angoissant.
Des douleurs physiques symptômes de stress au travail
Le stress au travail peut également se traduire par des douleurs sur le plan physique. La somatisation est monnaie courante dans le stress professionnel, car le corps exprime sous forme d’inconforts ce qui ne peut être verbalisé. La fatigue physique s’intensifie alors , l’organisme est mis à rude épreuve et s’engage dans un combat particulièrement musclé contre le stress.
Les salariés stressés au travail font souvent état de douleurs articulaires (mal au dos, tensions musculaires). Des céphalées sont également souvent observées. A la fin de votre journée de travail, si vous ressentez une pesanteur, avec une sensation de pression, au niveau de la tête, cela pourrait bien être lié au stress au travail. Des problèmes cutanés, des allergies, des brulures d’estomac, des reflux gastriques peuvent également se manifester. Quand le stress vous assaille, vous pouvez vous sentir crispés et le fait de contracter vos muscles toute la journée peut alors provoquer des courbatures et des raideurs. La douleur est intensifiée par la libération de l’adrénaline et la noradrénaline sécrétées en période de stress. Ce phénomène provoque une vasoconstriction. Il retarde la réparation de lésions et peut générer une fatigue musculaire.
Les causes du stress de la fatigue au travail
La frustration, l’une des raisons du stress au travail
La frustration joue un rôle de détonateur du stress dans le monde professionnel. Un fossé peut se creuser entre les efforts consentis par le travailleur et le peu de gratitude que lui témoigne son supérieur. Ce stress peut également découler de l’attente d’une promotion, de nouvelles perspectives d’avenir qui ne se concrétisent pas. De fausses promesses, le fait de faire miroiter des opportunités ou des différences de traitement, injustices au sein d’une même équipe peuvent provoquer un stress intense. Le manque de considération peut parfois pousser le salarié à se surpasser. Il s’inflige alors un stress intense pour faire ses preuves et enfin obtenir la reconnaissance tant espérée.
Le harcèlement moral : source de stress professionnel
Le harcèlement moral constitue une source de stress fréquente milieu professionnel. Ce stress peut être lié à une attitude abusive d’un supérieur hiérarchique ou d’un collègue : délégation systématique entrainant une surcharge de travail, commentaires désobligeants, remise en question des aptitudes, mise à l’écart. Le harceleur tente de rabaisser la victime pour lui faire douter d’elle. Il use et abuse de méthodes de déstabilisation stressantes. Certains supérieurs peuvent provoquer stress et atmosphère par leur manque de bienveillance ou de tact. Ils ont souvent du mal à reconnaître leurs collaborateurs à leur juste valeur et à les encourager. Dans ce contexte professionnel, les salariés perdent en spontanéité et se brident. ils ont par exemple peur d’envoyer un mail, se relisent à de multiples reprises par peur de s’être trompé : chaque geste anodin devient source de stress.
Le stress au bureau lié au manque de communication
La communication est la clé de voute pour désamorcer des situations stressantes au sein d’une entreprise et apaiser les esprits qui s’échauffent. Quand la communication est rompue ou dysfonctionnelle, elle peut provoquer des qui pro quo, des malentendus et des non-dits, qui menacent l’épanouissement des salariés. Certains salariés n’osent pas s’affirmer et d’exprimer librement, parfois qui ils prennent la parole, ils ont la sensation de ne pas être écoutés et se murent dans le silence. Le fait de refouler ses émotions peut être source de stress. Les rivalités, le manque d’échange peuvent donner lieu à des situations hautement stressantes donnant l’impression au salarié d’être incompris.
Exigence de la hiérarchie et stress au travail
Le travail exalte la quête de performance ! Comment ne pas stresser quand votre chef vous fixe des objectifs précis, s’attend à une rigueur, un travail minutieux de votre part dans des délais toujours plus serrés ? Accepter le challenge et les défis auxquels ou vous soumet c’est donc sacrifier un peu de votre équilibre personnel. La réussite, et l’accomplissement de certaines missions exigeantes passent parfois par des renoncements : pause déjeuner réduite, travail tard le soir à la maison, consultation des mails en dehors des heures de travail, heures supplémentaires. Le salarié qui est sans limites et ne prend plus de recul se fixe alors des objectifs trop ambitieux difficiles à atteindre, et s’inflige un stress de performance.
Nos conseils pour déstresser au bureau
Il existe des solutions, des bonnes pratiques pour maitriser votre anxiété et votre nervosité dans la cadre professionnel.
Etablir une to do list pour éviter le surmenage au travail
Pour contenir le stress au travail, il est judicieux de s’organiser pour ne pas se laisser dépasser par les évènements. Constituer une trame, un fil conducteur qui va structurer notre journée et fixer vos repères vous rassurera. Déterminez vos priorités. Essayez de vous cantonnez aux urgences et pas à des taches superflues. Si vous avez tendance à mettre la charrue avant les bœufs pour réaliser un maximum de taches : le stress vous submergera. Agissez étape par étape pour ne pas vous disperser. Une to do list est une astuce simple procurant un sentiment d’accomplissement.
Chaque chose en son temps contre l’anxiété au travail
Vouloir être un couteau suisse, vouloir être sur tous les fronts : rien de pire pour s’essouffler et vous épuiser professionnellement. Vous serez efficaces au début, mais ne serez guère endurants. Ne vous éparpillez pas en vous attelant à une multitude des taches de façon simultanée. En effet, vous risquez de brasser beaucoup d’air. Le multitasking est à éviter. Il vous donnera l’impression d’être sous l’eau, de devoir jongler entre des taches qui entre elles n’ont pas de cohérence. Regroupez vos actions par thématique. Pourquoi ne pas fragmenter sa journée (administratif, mail, téléphone) ?
Accepter de déléguer pour chasser anxiété et angoisses
Parfois difficile de transférer un projet que l’on a porté à bout de bras dans lequel on met de l’affect. A vouloir tout gérer vous même, vous allez vous épuiser. Apprenez à lâcher prise. Ne considérez pas que vos missions sont votre propriété exclusive. Pour éviter le burn out, vous devez apprendre à conférer certaines taches à des tiers de confiance. En allégeant votre emploi du temps, en vous délestant de micro taches ennuyantes, vous serez en mesure de concentrer vos forces sur l’essentiel et d’avancer avec sérénité. Les control freaks sont en effet en 1ère ligne face au stress. Alors pour ne pas craquez, trouvez les bons interlocuteurs et assurez-vous que la personne qui reprendra votre dossier est compétente pour appliquer ce que vous lui demandez.
Savoir refuser pour combattre l’épuisement professionnel, les risques de burn out
Vous n’avez pas envie de froisser vos collègues, de vous les mettre à dos ou bien de faire preuve d’insubordination ? Résultats des courses vous acceptez avec le sourire des missions qui ne sont pas toujours de votre ressort, le bon samaritain sur qui compter ou bien finalement la bonne poire. Parfois ce qu’on exige de vous n’est pas réalisable techniquement ou en raison de manque de temps, de moyens. Alors plutôt que de passer des nuits blanches, de devenir un forçat et de tenter le tout pour le tout au péril de votre santé mentale : dites non. Un non ferme et catégorique n’est pas aisé. En effet, le salarié peut avoir peur d’être accusé de manquer de motivation. Quand on croule sous le travail, il faut engager le dialogue avec son manager en restant factuel.
Eviter les distractions pour garder son calme
Les bureaux, les espaces de travail sont devenus des lieux bruyants dans lesquels les salariés sont facilement importunés par les nombreuses conversations et échanges téléphoniques de leurs collègues. Ces bruits déconcentrent : vous êtes moins absorbés par votre travail. Vous n’avancez pas à votre rythme habituel. Vous accusez du retard et ce retard à rattraper va vous plonger dans un climat d’angoisse. Vous êtes contraints de mettre les bouchées doubles et vous vous retrouvez sous pression. Dans la mesure du possible, isolez vous et tenez vous à bonne distance de toutes les sources de distractions comme votre téléphone à usage personnel.
Se concéder une vraie pause
Même vous devez peaufiner, fignoler une tache de dernière minute, il est nécessaire de respecter une interruption afin de ne pas succomber au stress au travail. Essayez si vous le pouvez de vous évader quelques minutes dans la journée si le contexte le permet. Prenez l’air par exemple à la pause déjeuner. Déconnectez vous de votre espace de travail et sortez. Autorisez vous quelques minutes voir 1 h à l’extérieur pour vous extraire de cette sphère professionnelle parfois oppressante.
Apprendre à se déconnecter pour déstresser
Depuis 2017, la loi a entériné le droit à la déconnexion au travail. Cette réforme que vous pouvez faire valoir a été promulguée pour préserver les salariés et limiter les risques de burn out, de pratiques abusives de la part de la direction des entreprises. Une solution pour juguler ce stress au travail est d’écouter les signaux que notre corps nous envoie. Ils doivent nous forcer à lever le pied quand la pression n’est plus supportable. Il faut entreprendre un travail sur soi pour casser ses vieilles habitudes. On peut alors apprendre petit à petit à se détacher de son travail après avoir franchi le seuil de la porte de son domicile.
Ne pas attendre le stade ultime du stress : le burn out
Quand la pression devient trop forte et que vous sentez que vous êtes sur le point de vaciller, il ne faut pas étouffer votre détresse. Ne prenez pas à la légère une fatigue intense, des angoisses ou des troubles du sommeil. Si vous tardez à vous confier à un professionnel de santé, à consulter pour vous faire diagnostiquer et bénéficier d’un suivi, vous risquez d’exploser en vol et de vous effondrer. Alors avant que ce cataclysme ne pulvérise tout sur son chemin, faites vous aider.
Allez voir votre médecin généraliste, la médecine du travail, des thérapeutes qui vous inculqueront des méthodes pour vous aider à évacuer ce stress et cette fatigue mentale. La prise en charge par la parole peut se greffer à un traitement médicamenteux. Avant de vous administrer des traitements lourds, sachez qu’il existe des alternatives naturelles. Elles s’inscrivent dans un écosystème global de prise en charge : il s’agit des compléments alimentaires contre le stress.