Réveils nocturnes : les causes, les solutions
Il existe différents types de réveils nocturnes : les réveils stressants caractérisés par une impression de suffoquer ou une sensation d’oppression. Les réveils panique se distinguant par leur brutalité et s’accompagnant d’un sentiment d’angoisse, et les réveils nocturnes où l’on se sent dans une forme olympique et on ne trouve plus le sommeil. Comment expliquer ces réveils nocturnes ? Quels sont les causes ? Comment lutter contre ces réveils ?
8 Français sur 10 subissent des interruptions, des réveils nocturnes dans leur sommeil et mettent en moyenne 39 mns à se rendormir, selon une étude menée par l’Observatoire du sommeil de la Fondation Adova. Ces réveils nocturnes peuvent survenir à différentes tranches horaires.
- Les réveils qui se manifestent au début de sommeil, sont étroitement liés à la colère, à l’anxiété, aux angoisses qui sont synonymes de rumination.
- Ceux du petit matin peuvent être symptomatiques d’une dépression.
- Les réveils qui surviennent au milieu de nuit concernent la vaste majorité des insomniaques. Ces causes sont également souvent citées : l’apnée du sommeil, un reflux gastro-oesophagien, des bouffées de chaleur, ou l’envie d’uriner.
Comprendre les réveils en analysant les cycles du sommeil
Une nuit se compose d’une suite de cycles de 1h30 (4 à 5 cycles). A chaque fin de cycle s’intercale un éveil ressenti ou non. Il s’agit d’un allégement du sommeil qui se situe entre chaque phase mais qui n’est pas nécessairement conscientisé. Pour certaines personnes cet éveil n’est pas perceptible, tandis que pour d’autres ce sont de véritables réveils qui peuvent se prolonger durant de longues minutes.
La probabilité de ressentir ces éveils inter-cycle s’accroit au fil de la nuit. En début de nuit entre 2 cycles, nous quittons alors 1 cycle dans lequel nous étions dans un sommeil lent profond, la connexion avec l’extérieur a moins de probabilité de survenir, le cerveau tournant alors au ralenti. Tandis qu’à la fin de la nuit nous sortons d’un cycle de sommeil lent léger ou paradoxal… Le cerveau est alors plus actif pour conscientiser cet éveil.
Quelles solutions pour lutter contre les réveils nocturnes ?
Miser sur la mélatonine
Les compléments “Sommeil” peuvent vous aider à remédier à vos problèmes nocturnes. La mélatonine peut résoudre certains troubles du sommeil, à condition de l’utiliser au moment opportun et de respecter les dosages. Vous pouvez ainsi recourir à la mélatonine pour améliorer la qualité de votre sommeil et favoriser votre sommeil paradoxal. Si en complément de cet apport hormonal, vous vous supplémentez en L-théanine (un acide aminé aux effets relaxants) vous obtiendrez ainsi bienfaits tranquillisants similaires à ceux constatés lors d’une séance de méditation ou lors d’un massage.
Découvrez notre complément Sommeil Ultra, notre best seller. Ce complément à base de mélatonine et de L théanine délivre des effets bénéfiques (prouvés par des tests cliniques) sur la qualité du sommeil. Il favorise un sommeil plus profond et réparateur et contribue à la diminution de la fréquence et de l’intensité des réveils nocturnes. Vous êtes alors moins fatigué au réveil.
Testez également notre spray à la mélatonine : Sommeil Flash. Ce spray vous aidera à vous rendormir en cas de réveil nocturne, sa rapidité d’action permettra d’écourter la durée de ces “éveils”. Ce complément est à vaporiser dans la bouche quand votre sommeil haché et que vous ne parvenez plus à fermer l’œil. Le complément Sommeil Flash permet également de réduire la durée d’endormissement.
Se relaxer à l’aide d’un métronome lumineux
En matière de technologies, plusieurs innovations peuvent vous aider à vous rendormir. Il existe des boitiers lumineux qui projettent des faisceaux, des halos de lumière au plafond. Vous avez juste à synchroniser votre respiration aux variations d’intensité de la lumière pour vous rendormir. L’objectif est de ralentir votre métabolisme dans le but de contrecarrer votre flux de pensées afin de faciliter la détente. L’effet hypnotique engendre une réduction du rythme respiratoire favorisant le lâcher prise.
L’auriculothérapie pour limiter les réveils nocturnes
L’auriculothérapie, ou acupuncture auriculaire améliorerait la qualité du sommeil. Elle est fondée sur le principe que l’oreille externe représente ” différentes parties du corps”, connectée aux zones cérébrales. Cette méthode thérapeutique est reconnue par l’OMS. Elle vise au traitement de certains troubles en stimulant des zones précises du pavillon de l’oreille. Le praticien vous pose des questions sur vos réveils nocturnes, votre mode de vie, etc. Puis en se munissant d’un voltmètre qu’il positionne sur l’oreille, il détecte les “points” défaillants.” Enfin, il pique à l’endroit précis où l’appareil sonne, il peut utiliser entre 1 et 6 aiguilles par oreille.
Les mesures de bon sens pour limiter les réveils nocturnes et pour un sommeil plus profond
- Dormir dans la pénombre, les rideaux ou les volets fermés. Si vous n’obtenez pas le noir complet, optez pour un masque de nuit.
- Pratiquer des exercices de respiration, de relaxation avant d’aller se coucher.
- Atténuer les bruits parasites en s’équipant de boules quies. En effet, les bruits même faibles lors de la phase de sommeil léger sont susceptibles de vous réveiller.
- Eteindre les appareils électroniques et fuir les écrans 1h avant d’aller au lit.
- Restreindre autant que possible l’alcool, la nourriture trop riche et épicée.
Les causes des réveils nocturnes
Le stress est le perturbateur numéro 1 du sommeil. Les angoisses, l’anxiété, les crises de nerfs peuvent augmenter la prévalence des réveils nocturnes. Dans notre cerveau se joue alors un combat, un duel entre le sommeil et l’éveil. Quand on est exposé à un stress important à cause du surmenage au travail, des problèmes relationnels, notre corps se met en état d’alerte et d’hyper vigilance. Lors d’un réveil nocturne, on ressasse alors ses contrariétés, tracas et autres soucis. Le stress de ne pas ‘parvenir’ à se rendormir est également une source d’anxiété entrainant une rumination bloquant le sommeil.
Au-delà de ces facteurs d’ordre psychologique, des causes organiques peuvent causer des réveils nocturnes. Les bouffées de chaleurs provoquées par la ménopause troublent par exemple le sommeil et multiplient les réveils intempestifs.
Les reflux gastro œsophagiens sont aussi responsables de réveils nocturnes. Les remontées acides après le diner peuvent provoquer des irritations au niveau du tube digestif et de la gorge. Ces reflux peuvent engendrer des toux difficiles à contenir qui finissent irrémédiablement pour nous réveiller. Les reflux peuvent empirer lorsque nous sommes allongés, le contenu de l’estomac atteint alors plus facilement l’œsophage. Cela entraîne souvent des sensations de brûlures, de remontées acides, un mal de gorge qui perturbe le sommeil.
Comment se rendormir après un réveil nocturne ?
- Otez votre réveil de votre table de nuit. Vérifier l’heure peut être angoissant et vous stresser vous empêchant ainsi de fermer l’œil !
- Ne focalisez pas sur votre sommeil en vous imposant des obligations (‘je dois dormir à tout prix’).Dédramatiser et relativiser. Se réveiller entre des cycles de sommeil a rien d’anormal. “Il faut banaliser ce phénomène et laisser le sommeil s’imposer à nouveau pour éviter les bouffées de stress.
- Si vous ne réussissez pas à vous rendormir, il est préférable de vous lever, vous réfugier dans un endroit calme, allumer une lumière tamisée et reprendre une activité de faible intensité comme la lecture d’un livre. Puis patienter jusqu’à ce que les signaux du sommeil réapparaissent.
La signification des heures des réveils nocturnes
Selon la médecine chinoise, le corps et l’esprit sont consubstantiels. Il n’y a une vision binaire avec d’un coté, le mental qui turbine avec nos problèmes et le corps isolé avec ses propres tracas ! Les méridiens d’acupuncture qui parcourent le corps sont en connexion avec nos organes, cette communication est à son apogée durant la nuit. Lors du repos nocturne, les organes éliminent les concentrations d’énergies négatives et les émotions excessives. Quand un organe est en difficulté, certains perturbations du sommeil peuvent apparaitre. Repérer l’heure du réveil nocturne permettrait de cibler l’organe du corps déficient, ou les émotions bloquées.