Coupe faim et compléments alimentaire anti grignotages
Coupe faim, régime draconien, eau consommée en grande quantité : vous cherchez par tous les moyens des solutions anti grignotages, des solutions pour couper votre faim et réduire vos envies de sucre. Le grignotage, les fringales figurent en bonne place parmi les freins au maintien de votre ligne, à la stabilisation de votre poids. Les grignotages, une faim irrésistible peuvent se manifester lors d’un régime restrictif, d’une période de stress et peuvent vous empêcher de maigrir, de perdre du poids. En effet, les grignotages vous poussent à vous délecter de nourriture sucrée, peu diététique, qui boostent l’apport calorique. Parfois, la prise d’un coupe faim, d’un complément alimentaire régulant la faim peut être nécessaire pour contrôler ces pulsions alimentaires de grignotage.
Principes actifs utilisés dans les compléments coupe-faim
Les coupe faim médicaments
Les coupe faim au sens strict du terme sont répondent à la dénomination de substances anorexigènes. Ce ne sont pas des compléments alimentaires mais des médicaments. Ils visent à booster l’activité physique et à couper l’appétit. Ces coupe faim font parvenir un message au cerveau pour lui indiquer que le taux de glycémie a atteint son point culminant (assez de glucose). Comme ce glucose est issu de l’alimentation, le cerveau estime que l’individu n’a pas besoin de manger davantage et la sensation de faim est donc coupée. Ces coupe faim sont encadrés et sont délivrés sur prescription médicale.
Les coupe-faim “gélifiants”
Ce sont des compléments alimentaires anti grignotages moins décriés que les coups faims stimulants. Leurs effets sur la satiété s’expliquent par les substances qui entrent dans leur formulation. Il s’agit souvent de plantes ayant un grand pouvoir d’absorption en mesure de se gorger de tous les liquides une fois dans l’estomac afin de former une substance gélifiante et dense qui va donner une impression de satiété, d’être repu.
Ce type de complément coupe faim procure alors une sensation de rassasiement. Cette substance qui gonfle et forme une masse volumineuse peut être obtenue à partir de pectine de pomme, d’algues ou de plantes (guar, konjac, caroube, carraghénane). Ces substances que l’on trouve dans la plupart des compléments alimentaires coupe faim sont constitués de fibres hydrosolubles. Les principes actifs gonflent stoppant ainsi la faim et l’envie de grignoter. Ces compléments coupe-faim s’inscrivent souvent dans le cadre d’un régime hypocalorique. Leur ingestion prolongée peut causer des troubles digestifs.
Les coupe faim “régulateurs d’appétit”
Ces compléments alimentaires coupe-faim contiennent généralement des acides aminés (tyrosine ou tryptophane) qui interviennent dans le phénomène de la satiété. Ce sont en effet des précurseurs de neurotransmetteurs (comme la sérotonine) qui sont impliqués dans le contrôle cérébral du rassasiement. Grâce à leur richesse en fibres, les modérateurs d’appétit réduisent la sensation de faim et nous aident à moins manger. Ils inhibent les désirs de grignotage entre les repas. Lorsqu’on a faim, le cerveau reçoit des signaux de l’estomac vide, qui stimulent l’appétit. Et quand l’estomac est rempli, il envoie des signaux de satiété pour arrêter de manger.
Parfois, nous mangeons quand nous nous ennuyons, quand nous sommes stressés ou simplement parce que c’est « l’heure » de manger, même si nous n’avons pas vraiment faim. Une mauvaise hygiène de vie, le manque de sommeil, la sédentarité peuvent détraquer ce fonctionnement et les messages de satiété sont alors perturbés. Avec un complément alimentaire modérateur d’appétit, on travaille alors sur cet axe pour remanger en conscience et couper une faim intense.
Les “excitants” : des coupe-faim à déconseiller
Ces coupe faim sont généralement des stimulants formulés avec des plantes : guarana, ephédra, colanoot. Ces plantes comportent des substances excitantes ressemblant à la caféine qui peuvent entraîner des effets s’apparentant à ceux des amphétamines. L’action coupe faim s’accompagne alors d’une certaines nervosité, agitation et peut conduire à des insomnies, une fatigue, ou des troubles du rythme cardiaque. Ces substances, la caféine par ex booste le métabolisme, impacte les substances chimiques du cerveau qui bloquent l’appétit et brulent la graisse.
Quels ingrédients choisir dans vos compléments pour calmer la faim et réduire les grignotages ?
Satiereal ® extrait de Safran
Le konjac
Originaire de l’ile du Soleil Levant, cette plante est faible en glucides. Elle regorge de fibres qui induisent la sensation de satiété et coupent la faim. Le konjac fait partie des coupe-faim classiques. Le glucomannane qui le compose peut s’imbiber d’eau, provoquer un gonflement et absorber jusqu’à 100 fois son poids en eau, d’où son action contre la faim, les grignotages. Le konjac contribue à la réduction de l’absorption des sucres et à la régulation de l’apport alimentaire.
Le fucus
Cette algue que l’on trouve régulièrement dans les coupe faim recèle de minéraux, oligo-éléments. Il s’agit d’un allié de poids qui renferme un alginate qui se réhydrate et accroit sa masse volumineuse dans l’estomac, favorisant la satiété. Prudence : le fucus ne peut pas être utilisé en cas de troubles de la thyroïde et lors du suivi d’un traitement anticoagulant.
La pectine de pomme
Souvent présente dans les compléments alimentaires coupe faim pour contrôler les fringales, la pectine subit un gonflement au contact de l’eau et occupe une place proéminente dans l’estomac visant ainsi à moduler et couper l’appétit. La pectine de pomme est une fibre soluble qui ingérée devient visqueuse et grossit comme une éponge déclenchant la satiété. De plus, elle bloque certains nutriments (donc calories) en empêchant leur passage dans le sang.
L’extrait de gymnema
Cet extrait figure souvent dans la composition des compléments alimentaires coupe faim. Cette plante module la faim en contribuant à vous aider dans la gestion de votre poids. Elle intervient dans le métabolisme des graisses et la maitrise de l’appétit. Elle atténue l’attraction pour les aliments sucrés et permet de lutter contre les envies de sucre, en leurrant les récepteurs linguaux, ce qui entraine une désensibilisation graduelle. Toutefois, si vous êtes diabétique, consultez votre médecin avant d’entamer une cure de compléments coupe faim à base de cette plante.
Chrome
Fréquemment incorporé dans les compléments alimentaires coupe faim pour réguler l’appétit, lutter contre les grignotages. Le chrome favorise la maintien d’une glycémie normale. Une carence en chrome peut inciter à des fringales et une attirance irrépressible, un penchant pour le sucre. Chez les personnes accros au sucre, grâce à son action sur l’insuline, le chrome va agir en coupe faim.
Le nopal
Le nopal est un cactus (figue de barbarie) dont la forte composition en fibres l’érige au rang de coupe-faim naturel. Découvertes par les Aztèques et les Mayas, c’est une plante qui remporte un franc succès en phytothérapie pour ses effets coupe-faim et modérateurs de l’appétit. Les Indiens d’Amérique l’utilisaient également pour réduire le taux de sucre et de gras dans le sang. Le nopal vous aidera à ne pas vous laisser tenter par vos pêchers mignons par des aliments dont vous raffolez. Il vous permettra de lutter contre les grignotages en dehors des repas.
La caroube
Vous pouvez également trouver du caroube dans des compléments alimentaires coupe faim. C’est un fruit dont la pulpe a pour particularité de gagner en volume dans l’estomac et de générer un effet de satiété coupant de facto la faim et réduisant les envies de grignoter. La gomme de caroube est un épaississant ; à près de 90 %. Les chercheurs ont constaté que cette gomme a la capacité de se gélifier au sein de l’organisme. La présence de ce gel a pour effet de retarder l’absorption des nutriments, ce qui permet de prolonger l’effet de satiété et de réduire l’appétit
La leptine
La leptine est une molécule qui sécrète les hormones digestives. Souvent appelée hormone de satiété, elle est liée aux fonctions de régulation des réserves de graisse de l’organisme. Elle agit aussi sur l’appétit et la sensation de faim. leptine – principalement produite dans les cellules adipeuses – en tant qu’hormone de satiété, te signale lorsque tu disposes de suffisamment d’énergie. La libération de cette hormone déclenche un effet coupe-faim.
Pourquoi j’ai toujours envie de grignoter, j’ai tout le temps faim ?
Vos envies de manger, de grignoter sont hors de contrôle, vous finissez par succomber et assouvissez ce besoin viscéral de manger ? Le stress, la fatigue, le réconfort, la gourmandise, l’ennui, sont autant de facteurs qui expliquent les grignotages et la faim insatiable. Vous vous êtes sustentés durant la pause déjeuner, vous avez mangé à votre faim, vous n’avez pas nécessairement l’estomac dans les talons. Parfois, vous croyez avoir faim mais vous confondez à tort cette sensation qui se révèle être une pulsion alimentaire.
Malgré les aliments que vous avez ingurgités, vous avez envie de vous repaitre de sucre, vous sentez que vous allez craquer pour des biscuits, des bonbons, pour combler une faim qui est souvent psychologique ! Pour éviter de grignoter, il fondamental de manger un repas consistant qui vous rassasiera, on évite donc de manger sur le pouce. Votre repas doit être riche en fibres, protéines, ainsi que d’aliments à index glycémique bas.
Je m’ennuie, donc je mange
Vous vous morfondez, vous tuez l’ennui et pour combler cette vacuité vous grignoter pour passer le temps ? Ce phénomène a largement été observé pendant le confinement, l’oisiveté nous a poussé à grignoter pour nous occuper, raison pour laquelle nombreux sont ceux à avoir pris du poids en cette période de restriction. Pour lutter contre ces grignotages, et atténuer cette sensation de faim, vous devez vous polariser sur d’autres préoccupations et vaquer à des occupations : ménage, rangement, administratif, loisirs créatifs, occupez votre esprit ou vos mains. Une solution radicale est de supprimer les en-cas sucrés, et de vous reporter sur des fruits pour combler un petit creux. Le manque d’occupation nous laisse dupe notre sensation de faim.
Je stresse, donc je mange
Quand le stresse nous ronge et nous avons tendance à calmer nos nerfs en compensant avec les grignotages qui procurent un apaisement de courte durée. Toutefois ce soulagement est illusoire, en effet la nourriture ne vous permettra pas de neutraliser votre stress. La fatigue et le stress peuvent provoquer une faim intense, quand nous sommes stressés, nous sommes souvent épuisés et nous sommes plus enclins à nous tourner vers des aliments riches en sucres pour retrouver notre énergie. Le stress stimule la production de cortisol, une hormone qui ouvre l’appétit et donne faim. L’attraction par des produits sucrés est alors décuplé, la sécrétion d’insuline augmente alors de façon brutale, Les conséquences de ces grignotages compulsifs sont désastreuses sur votre poids. En effet, cette sécrétion d’insuline favorise le stockage des graisses et la rétention d’eau. De plus, ces pulsions alimentaires nous font culpabiliser. Après la sensation de bien être procuré viennent les remords.
J’ai tout le temps faim : sans stress et sans ennui
La faim se déclare en s’accompagnant d’une myriade de symptômes : estomac qui gargouille, salivation, fatigue, creux dans l’estomac, gorge qui se noue… Elle est difficilement supportable, contrairement à l’envie de manger qui peut s’estomper, si on parvient à se raisonner. La faim est calmée dès lorsque nous nous restaurons. Ce qui n’est pas valable en cas de faim compulsive, émotionnelle. La faim “psychologique” est plus répandue que la faim physiologique. Elle est donc souvent le reflet d’un sentiment de “vide intérieur” comblé par la nourriture. Toutefois, la sensation de faim qui ne relève pas de causes psychologiques a diverses explications.
La glycémie
La glycémie pourrait expliquer les fringales intempestives. Le lien entre la faim, l’envie de manger et le taux de glycémie a été confirmé par une étude. (1) Les personnes ayant pris part à ce test ont réalisé un test de réponse glycémique à jeun pour analyser le traitement du sucre par leur organisme. Lors de cette expérience, les participants devaient être équipés en permanence de glucomètres pour mesurer leur glycémie.
Certains individus ont subi des « chutes de sucre » 2 à 4 h après le classique « pic de sucre dans le sang » qui se produit après un repas. Les personnes touchées par cette variation ressentaient une hausse de 9% de la faim et patientaient environ une 30 mns de moins avant leur prochain repas en comparaison avec les participants. Ces personnes frappés par des “creux de sucre” ont également consommé 75 calories supplémentaires dans les 45 mns après le petit-déjeuner et en moyenne 312 calories supplémentaires au cours de la journée.
Manger trop rapidement
L’hormone de satiété que notre estomac transmet à notre cerveau requiert une vingtaine de minutes pour se déclencher. Des hormones localisées dans l’intestin grêle s’activent et convoient un message en direction de l’hypothalamus qui régit la satiété. En engloutissant trop rapidement nos repas, notre cerveau n’a pas le temps de prendre conscience que notre estomac est rempli. La sensation de faim perdure tandis que notre estomac est plein. Pour remédier à cela, prenez le temps de mastiquer vos aliments. Prenez le temps de savourer pour couper votre faim plus rapidement et éviter d’ingurgiter des aliments en trop grande quantité.
Repas trop légers pas équilibrés
Parfois, les petit creux, les envies de grignoter sont le résultat de repas trop légers pas assez rassasiants. Pour pallier ce problème et couper cette sensation de faim entre les repas, il faut veiller à l’équilibre de son alimentation. Optez pour des repas composés à la fois de protéines (viandes) et de fibres (céréales, légumes). La diversité du plat prolongera la sensation de satiété. Quand les protéines se fractionnent dans l’intestin, un message est alors envoyé l’hypothalamus qui régule l’appétit. Les protéines modèrent l’appétit par optimisation de l’action de la leptine, une hormone coupe-faim, et en diminuant la fabrication de ghréline, qui augmente l’appétit. Les fibres, quant à elles, gonflent dans l’estomac et coupent la faim.
(1) Published: Postprandial glycaemic dips predict appetite and energy intake in healthy individuals Patrick Wyatt, Sarah E. Berry