Stress pendant la grossesse : comment le gérer ? Quelles conséquences ?

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La grossesse comme toute aventure réserve son lot de surprises et d’ascenseurs émotionnels ! Les hormones en ébullition peuvent provoquer des montées de stress. Quelles sont les causes ? Quelles sont les conséquences ? Quelles sont les solutions ? Comment garder votre calme en étant enceinte ? Le laboratoire de compléments alimentaires Lavilab spécialiste du stress, de la fatigue, du sommeil vous donne des réponses.

  • Au cours de la grossesse un afflux de stress peut provoquer des douleurs localisées au ventre
  • Le stress chronique expose à des risques plus élevés d’accouchement prématuré
  • Le risque de fausse couche est plus élevé chez les femmes enceintes de nature stressée
  • Le stress pendant la grossesse n’est pas sans conséquence sur le développement du bébé

Stress et grossesse : quelles sont les causes ?

Le 1er trimestre de grossesse est un tourbillon d’émotion. Les hormones ne sont pas en reste : le taux de progestérone décolle pour le bon développement de l’embryon. Cette envolée hormonale trouble l’humeur et peut causer du stress, de l’irritabilité.

La grossesse est annonciatrice de changements majeurs dans la vie. Ce stress ponctuel n’a rien d’anormal. Toutefois, un stress qui s’accentue peut détériorer la santé de la mère et du fœtus.

Les facteurs de stress durant la grossesse

La grossesse est un terreau propice au développement de l’anxiété, du stress en raison des changements majeurs qu’elle implique, c’est en quelque sorte un saut dans l’inconnu. Si vous êtes de nature stressée, il serait judicieux d’envisager un suivi psychologique dès le début de votre grossesse.

Le stress chez la femme enceinte est multifactoriel. Parmi les principales causes :

  • La peur de ne pas développer un instinct maternel assez fort
  • Les symptômes de la grossesse, les transformations corporelles
  • Les risques de complications et d’aggravation de l’état de santé
  • La menace de faire une fausse couche
  • Les démarches administratives à entreprendre
  • Les innombrables examens médicaux à réaliser
  • L’attente des résultats pour déceler une anomalie
  • L’appréhension de la réaction de son entourage
  • Les difficultés à rester efficace et productif au travail

Changements physiques et hormonaux pendant la grossesse

  • Fluctuations des hormones : les variations comme les pics de progestérone et d’œstrogène, peuvent influencer l’humeur et accroître la sensibilité au stress.
  • Gênes physiques : vomissements, fatigue, insomnies ou autres symptômes peuvent vous handicaper au quotidien et vous rendre plus stressée.
  • Des kilos en trop : La métamorphose du corps peut miner la confiance en soi et rendre plus anxieux.

Préoccupations liées à la grossesse

  • Santé du bébé : Les craintes sur le bon développement du fœtus ou les risques de complications (fausse couche, malformations, prématurité) peuvent tracasser la maman.
  • Accouchement : La peur de souffrir, de subir une intervention comme une césarienne peut être stressante.
  • Tests prénataux : Etre dans l’expectative concernant les résultats d’examens médicaux (comme l’amniocentèse) constitue également une source d’angoisse.

Facteurs émotionnels au cours de la grossesse

  • Antécédents d’anxiété ou de dépression : Les femmes ayant un terrain dépressif sont plus vulnérables au stress pendant la grossesse.
  • Pression sociale ou culturelle : Les injonctions associées à la maternité, le rôle de “mère aimante et parfaite”, ou les regards extérieurs peuvent amplifier les angoisses.
  • Bouleversements de vie : La transition en direction de la parentalité, la peur de perdre sa liberté ou de ne pas être prête à assumer ce rôle sont anxiogènes. 

Inquiétudes financières, professionnelles lors de la grossesse

  • Incertitudes économiques : Les frais liés à cet heureux évènement et qui seront consacrées plus tard à l’éducation peuvent angoisser la maman, surtout si les finances sont déjà serrées.
  • Pression au travail : Les femmes qui attendent un enfant peuvent éprouver des difficultés à conjuguer vie professionnelle et grossesse (congé maternité, crainte de perdre leur emploi).
  • Changement de carrière : Certaines futures mamans s’inquiètent des impacts de leur statut sur la progression de leur vie professionnelle.

Comment gérer le stress d’une grossesse avec des solutions naturelles ?

Compléments alimentaires pour l’équilibre émotionnel pendant la grossesse

Certaines solutions naturelles comme les compléments naturels peuvent être envisagées pour réduire le stress. Néanmoins, beaucoup de compléments restent déconseillés en cas de grossesse par prudence, par principe de précaution (les compléments n’ayant pas fait l’objet d’études sur les femmes enceintes)

Omega-3 : amélioration de l’humeur, gestion de l’anxiété, bienfaits sur le fœtus

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Découvrez le complément Oméga 3 Ultra DHA végétal de Lavilab : la solution naturelle idéale à destination des mamans. Ce complément vegan et sain est formulé avec une huile de micro algues, une source végétale exempte de contaminants, de métaux lourds. Ce complément agit sur l’humeur, l’équilibre émotionnel, le stress, la santé cognitive.

Les femmes enceintes affectionnent particulièrement les compléments oméga-3, surtout le DHA. En effet, cette supplémentation est recommandée lors de la grossesse. Elle est appréciée pour son efficacité sur la régulation de l’humeur, du stress et de l’anxiété. Des compléments oméga-3 pris pendant la grossesse peuvent contrecarrer le stress chez la mère. Le DHA module aussi les neurotransmetteurs, tels que la sérotonine et la dopamine, qui concourent au maintien de l’humeur.

Un meilleur équilibre de ces neurotransmetteurs peut favoriser un état émotionnel plus stable. D’ailleurs, des études suggèrent que les oméga-3 peuvent aider à prévenir ou réduire les troubles de l’humeur, comme la dépression post-partum, qui est souvent associée au stress accumulé pendant la grossesse. Cette supplémentation n’est pas uniquement bénéfique pour la maman. Un apport est également crucial pour le développement cérébral optimal du bébé, ce qui pourrait avoir des effets bénéfiques à long terme sur la cognition et le comportement de l’enfant.

Complément Magnésium contre la fatigue et le stress

Complément alimentaire magnésium en poudre : sels de magnésium avec haute tolérance : cure pour combler les carences

Le magnésium est reconnu pour son effet apaisant sur le système nerveux. Il est adapté à une situation de grossesse et peut dénouer les tensions. En effet, un apport adéquat est susceptible d’améliorer la réponse du système nerveux aux stimuli stressants. La supplémentation jugule la production d’hormone du stress élevée chez les femmes enceintes. Le magnésium démontre également son efficacité sur la qualité du sommeil en favorisant la relaxation musculaire et en réharmonisant les rythmes circadiens souvent perturbés chez les femmes enceintes.

Les femmes enceintes peuvent également etre incommodées par des inconforts comme les crampes et les douleurs musculaires en raison de bouleversements hormonaux. Le magnésium décontractera les muscles et limitera les spasmes musculaires. Autre point fort : en combattant le stress, il peut contribuer à réguler l’hypertension pendant la grossesse : la prééclampsie. En effet, le magnésium joue un rôle protecteur en aidant à maintenir la pression artérielle dans des niveaux normaux.

Une alimentation équilibrée pour calmer le stress

  • Lever le pied sur les excitants : Réduisez votre la consommation de café, de thé noir ou de boissons, sodas sucrés.
  • Mettre le cap sur aliments riches en magnésium et en vitamines B. Privilégier les amandes, les bananes, les céréales complètes et les légumes verts.
  • Bien s’hydrater : Boire en quantité suffisamment est essentielle car une légère déshydratation peut aggraver l’irritabilité.

Les exercices de relaxation pour déstresser pendant la grossesse

Enceinte et relax avec la sophrologie et la méditation :

  • La pratique de la sophrologie est parfois suggérée par les sages femmes. Elle se fonde sur la maitrise de la respiration et la capacité de visualisation positive pour se détendre et à mieux tempérer les émotions. Il existe des séances spécialement adaptées aux femmes enceintes.
  • Autre solution naturelle pour se détendre quand le ventre s’arrondit : la méditation de pleine conscience. Se concentrer sur l’instant présent peut réduire angoisses et inquiétudes. Des applications mobiles existent pour s’adonner à la méditation prénatale.

Respiration profonde pour se détendre en étant enceinte :

La réalisation d’exercices de respiration comme la cohérence cardiaque (5 secondes d’inspiration, 5 secondes d’expiration pendant 5 minutes) constitue également une bonne solution naturelle pour aider à calmer le système nerveux.

Yoga prénatal au cours de la grossesse :

Le yoga prénatal est une discipline exclusivement développée pour les femmes enceintes. Cette solution naturelle relaxante conjugue postures douces, techniques de respiration et instants de relaxation.

Activités physiques adaptées pendant la grossesse

Des études ont prouvé que l’exercice physique contribuait au bien etre des femmes enceintes. On leur conseille de pratiquer des séances de 150 minutes de sport d’intensité légère à modérée par semaine, fragmentées en 3 séances.

  • Marche : Une marche en plein air réduit les tensions et à améliore l’humeur.
  • Natation : Cette activité douce soulage les tensions musculaires et favorise la détente.
  • Gym douce : Certaines séances de gym prénatale aident à améliorer la posture et la relaxation.

Plantes et infusions : solutions anti-stress durant la grossesse

Certaines plantes ont des vertus sur la sphère du stress mais il est primordial de consulter l’avis d’un professionnel (médecin ou sage-femme) avant de recourir à ces solutions pendant la grossesse. Voici des plantes qui pourraient vous procurer détente et bien-être :

  • Tilleul : En infusion, cette plante décrispe les tensions et à favorise le retour du sommeil.
  • Camomille : renommée pour ses bienfaits calmants, cette plante est souvent utilisée pour réduire l’anxiété.
  • Fleurs d’oranger : Infusées, elles favorisent la détente.
  • Mélisse : Cette plante douce calme le système nerveux et restaure le bien etre.

⚠️ Plantes à proscrire : Certaines plantes comme la valériane, le millepertuis ou le ginseng sont déconseillées aux femmes enceintes. Faites preuve de la plus haute vigilance

Techniques de gestion émotionnelle pour se relaxer quand on est enceinte

Psychothérapie ou accompagnement émotionnel :

  • Exprimer ses émotions, son mal etre à un professionnel de santé comme un psychologue ou à un thérapeute peut vous accompagner dans l’identifier des sources de stress et à apprendre à mieux les appréhender.
  • Les thérapies brèves comme la sophro-analyse ou l’EMDR (désensibilisation des traumatismes) peuvent vous soulager et vous apporter un véritable soutien sur le plan émotionnel

Groupes de soutien :

  • Prendre part à des groupes de futures mamans ou s’inscrire et participer à des forums en ligne permet de rompre l’isolement et de sentir comprise afin de dédramatiser et relativiser sur ses problèmes.

Dormir pour réguler ses émotions lors de la grossesse

Il est capital de prendre soin de son sommeil pendant la grossesse. Des études ont révélé que les femmes enceintes dormant moins de 6 h par nuit lors de l’ultime mois de grossesse risquaient de rencontrer des complications au moment de l’accouchement. Des compléments comme le magnésium ou les oméga 3 dispensent des bienfaits sur le sommeil et peuvent vous aider à résorber votre dette de sommeil.

Les conséquences du stress maternel sur l’embryon

Stress et accouchement prématuré

Une étude parue dans la revue PNAS, Proceedings of the National Academy of Sciences a établi une comparaison entre 3 groupes de femmes enceintes : le premier en bonne santé, le second comprenant des femmes stressées et le dernier regroupant également des femmes anxieuses dont l’anxiété provoquaient des symptômes sur le plan physique.

Les conclusions ont démontré que chez la femme stressée avec réactions physiques, le risque d’accouchement prématuré bondissait de près de 17%.

Des méfaits sur le développement neuronal du fœtus

Des études ont prouvé que le stress maternel se répercutait négativement sur le développement du système neuronal du fœtus. Ce stress peut entrainer des dysfonctionnements psychologiques chez le bébé qui peuvent etre observés dès l’enfance. Des travaux de recherches commencent même à se pencher sur le rapport entre le stress enduré lors de la grossesse et l’autisme chez l’enfant.

L’exposition au stress peut altérer la façon dont les neurones du fœtus se connectent et se développent. Ce phénomène peut entraîner des altérations dans le développement des circuits neuronaux. L’hippocampe (impliqué dans la mémoire et l’apprentissage) peut être moins volumineux en raison de l’exposition au cortisol. L’amygdale, impliquée dans les émotions peut également subir une hyperactivation, rendant l’enfant plus réactif au stress. D’autres effets peuvent etre observés :

  • Maturation du cortex préfontal (impliqué dans la prise de décision et la régulation émotionnelle) retardé ou altéré 
  • Réduction de la neurogenèse : Le cortisol peut freiner la formation de nouveaux neurones et affecter les connexions synaptiques essentielles pour le bon fonctionnement cérébral.
  • Modification de la plasticité cérébrale : Le stress peut perturber l’établissement des réseaux neuronaux, ce qui pourrait nuire aux capacités cognitives et émotionnelles futures.
  • Altération de la production de neurotransmetteurs : Le stress de la mère peut également nuire à la production et à la régulation de neurotransmetteurs dans le cerveau du fœtus, tels que la sérotonine et la dopamine.

Risque d’asthme, d’immunité fragile chez l’enfant

Une étude publiée dans l’European Respiratory Journal, a mis en évidence le risque d’asthme chez le bébé en cas de stress prénatal. Le stress prénatal peut affecter le développement du système immunitaire et respiratoire du fœtus, augmentant ainsi la prévalence des maladies comme l’asthme. Les mécanismes incluent

Le Dysfonctionnement du système immunitaire :

  • Le stress maternel entraîne une hausse des niveaux de cortisol. Une exposition excessive au cortisol peut altérer le système immunitaire du fœtus, augmentant la probabilité de réponses inflammatoires exagérées après la naissance, un facteur clé dans l’asthme.

L’Inflammation maternelle :

  • Le stress chronique chez la mère peut provoquer une inflammation systémique. Les cytokines inflammatoires produites peuvent traverser le placenta et perturber le développement des poumons et du système immunitaire du fœtus.

Stress et risque de fausse couche

Une étude de la revue Scientific Reports indique qu’après avoir traversé une succession d’épisodes de stress avant et pendant la grossesse, le risque de fausse couche augmentait de 42%.

Tous ces facteurs augmentent la probabilité de fausse couche

  • Activation de l’axe HHS (hypothalamo-hypophyso-surrénalien) : Le stress active la production de cortisol. En excès, elle peut perturber l’environnement utérin et présente.
  • Réduction du flux sanguin vers l’utérus : Le stress prolongé peut entraîner une vasoconstriction, diminuant l’apport en oxygène et en nutriments au fœtus.
  • Inflammation : Le stress chronique peut provoquer une inflammation systémique, affectant l’implantation et le développement du placenta.

Risques du stress sur le fœtus

  • Croissance intra-utérine retardée : Une exposition répétée au cortisol (hormone du stress) peut appauvrir l’apport sanguin et nutritionnel au fœtus, entraînant un retard de développement.
  • Poids de naissance trop bas : Les bébés dont les mères souffrent de stress chronique sont plus susceptibles de présenter un poids insuffisant à la naissance, ce qui peut perturber leur croissance future.
  • Troubles neurologiques : Le développement du cerveau fœtal peut etre affecté, notamment dans les aires liées à la régulation des émotions et au stress.
  • Risque plus important de complications à la naissance : Le stress peut augmenter les risques de troubles respiratoires ou cardiovasculaires chez le nouveau-né.

Risques du stress à long terme sur le futur enfant

  • Régulation émotionnelle et stress : Les enfants ayant expérimenté un stress prénatal sont souvent plus vulnérables aux épisodes stressants dans leur vie future et peuvent avoir plus de mal à contrôler leurs émotions.
  • Développement cognitif :
    • Des études suggèrent un risque accru de retard dans les apprentissages et les capacités cognitives : la mémoire et l’attention peuvent être troublées.
  • Comportement et santé mentale :
    • Risque plus important de développer des troubles anxieux, des épisodes de dépression ou de manifester un syndrome d’hyperactivité. Les comportements agressifs ou des difficultés sociales peuvent être plus fréquents.
  • Santé physique :
    • Un stress prénatal élevé peut exposer à un risque plus élevé de maladies métaboliques (comme le diabète ou l’obésité) et cardiovasculaires à l’âge adulte. Certains enfants peuvent développer un système immunitaire moins efficace.

Conséquences du stress sur la mère

  • Hypertension artérielle (prééclampsie) : Le stress chronique peut avoir une incidence sur l’augmentation de la pression artérielle et intensifier le risque de complications dangereuses comme la prééclampsie.
  • Fatigue et épuisement : Ce dernier peut perturber les nuits et entrainer des insomnies, des réveils nocturnes, aggraver la fatigue physique et émotionnelle, provoquer une surcharge mentale chez la maman.
  • Dépression prénatale et post-partum : Le stress chronique augmente le risque de troubles de l’humeur, pouvant persister après la naissance.

Symptômes fréquents :

  • Maux de ventre
  • Fragilité du système immunitaire
  • Eruptions cutanées
  • Hypertension
  • Troubles du sommeil
  • Fatigue
  • Douleurs musculaires

Mécanismes biologiques sous-jacents

Le stress ressenti par la mère entraîne une surproduction cortisol. Bien que le placenta fasse barrage et bloque normalement en grande partie de cette hormone, un stress qui dure peut augmenter son passage vers le fœtus. Ce mécanisme peut :

  • Influencer l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS), responsable de la réponse au stress chez l’enfant.
  • Transformer en profondeur l’expression des gènes via des mécanismes épigénétiques, avec des effets durables sur le développement, la santé et le comportement de l’enfant à naitre.