Cauchemars : pourquoi ? les causes, les solutions
Qu’est-ce qu’un cauchemar ?
Le cauchemar, la hantise de tout dormeur, qui reste parfois traumatisé les quelques minutes suivant ce réveil, marqué par le souvenir prégnant de ce songe effrayant. On se souvient souvent de nos cauchemars, car ils prennent forme durant le sommeil paradoxal ou le sommeil léger. Ces fantasmagories affreuses sont accompagnées d’’anxiété, d’agitation et d’impuissance. Il se caractérise par un rêve dysphorique (tonalité déplaisante, tristesse, angoisses…). Les souvenirs au réveil sont généralement limpides et nous font ressentir une forme de danger imminent et de menace. On parle alors de parasomnie. Ce terme qui désigne un ensemble de phénomènes psychiques, comportementaux au cours du sommeil.
Il ne faut pas confondre cauchemar et crise de panique nocturne. Dans ce cas de figure, le dormeur se réveille en vociférant. Il se trouve souvent dans un état d’agitation manifeste sans la moindre hallucination ou vison cauchemardesque. On ressent alors un stress intense, des palpitations, une angoisse envahissante. Ces symptômes s’expliquent par le fait que la crise de panique se manifeste lors du sommeil à ondes lentes (Slow Wave Sleep – SWS).
En cas de cauchemar, s’agit-il d’un trouble du sommeil ?
Les cauchemars ne sont pas préoccupants si leur survenue est sporadique. Toutefois, si vous faites des cauchemars, toutes les semaines ou tous les jours, il serait judicieux de consulter un professionnel de santé pour éclaircir les raisons de cette anomalie handicapante qui devient pathologique. Ces cauchemars récurrents peuvent être déclencheur de troubles du sommeil en raison de la peur qu’ils occasionnent. Le dormeur appréhende tellement de se retrouver confronté à ces visions abominables et effroyables qu’il peut mettre du temps à s’endormir et souffrir d’insomnies. Le sommeil s’apparente alors à une incursion dans les ténèbres. On peut alors malgré la fatigue, tenter de lutter pour ne pas d’endormir et ce de manière inconsciente.
Les causes des cauchemars
La nuit, le cerveau procède au traitement des informations reçues au cours de la journée. Si vous êtes en proie au stress ou si vous avez enduré des évènements angoissants, traumatiques, les cauchemars peuvent être le reflet de votre état émotionnel quelque peu fragile. C’est pourquoi les enfants sont plus enclins aux cauchemars que les adultes. Ils sont de véritables éponges à émotions qui captent plus facilement le négatif sans le relativiser.
Les cauchemars causés par le stress et la peur
Les cauchemars sont plus fréquentes en période de stress, de bouleversement sur le plan émotionnel (déménagement, changement de travail, séparation). L’épuisement mental, le burn out, n’importe quelle sensation de malaise peut pénétrer votre subconscient et se retranscrire dans vos rêves sous formes de visions cauchemardesques. Une fois que vous avez fait un cauchemar, vous entrez dans un cercle vicieux, la peur que cette expérience déconcertante se reproduise, vous alimentez alors votre anxiété, vous la cultivez. Le stress étant à son comble, les troubles du sommeil se multiplient : endormissement long, réveils nocturnes, fatigue au réveil, insomnies.
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Eugénie Samson-Daoust, titulaire d’une maîtrise en psychologie à l’Université de Montréal, a étudié l’impact du stress et de la personnalité sur le contenu l’aspect négatif des rêves. Elle a présenté ses conclusions au congrès annuel de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS). Les personnes ayant participé à l’étude ont consenti à remplir 2 questionnaires chaque jour, pendant 3 semaines. Le premier rempli le matin consistait à savoir s’ils avaient rêvé au cours de la nuit, et si ces derniers étaient positifs ou négatifs. Ensuite, le soir, le second visait à renseigner son niveau de stress ressenti lors de la journée.
Les chercheurs ont constaté une relation étroite entre le stress enduré et la tonalité de leurs rêves. Plus ils étaient stressés, plus ils risquaient de faire des cauchemars. Une corrélation a aussi été notée entre leur score à la grille d’évaluation d’anxiété et la négativité des rêves. De plus, plus la personne était anxieuse, moins elle avait de probabilités de se souvenir de ses rêves.
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Cauchemars dus à un manque de sommeil
Le manque de sommeil est un terrain propice à la survenue des cauchemars chez les adultes. Ces cauchemars génèrent eux mêmes une perte de sommeil. Des troubles du sommeil comme l’apnée du sommeil constituent un facteur de risque. Ces derniers se manifestent lors du sommeil paradoxal, phase pendant laquelle nous dormons profondément. Un réveil en sursaut pendant cette phase profonde peut donc nous tirer brutalement de notre sommeil et nous empêcher de bien dormir (rendormissement long). Des réveils nocturnes incessants peuvent vous faire replonger dans différents rêves et accessoirement augmente le risque de faire des cauchemars.
Lors d’un cauchemar, le réveil est souvent violent, se rendormir en un clin d’œil peut donc s’avérer compliqué. Le corps a besoin d’un retour au calme. Nous avons alors besoin de rationnaliser notre cauchemar pour renouer avec la réalité et nous rassurer. Allumer la lumière, se lever peuvent faciliter cet ancrage. Puis, les méthodes de relaxation, comme la respiration peuvent nous aider à nous calmer corps pour nous rendormir.
Le cauchemar traumatique
Un traumatisme non pris en charge ou un évènement tragique que vous avez vécu il y a peu ou au cours de votre enfance. Même si les souvenirs ne sont pas vifs et qu’il s’agit de simples réminiscences peut exposer au risque de cauchemarder. On parle alors de stress post-traumatique. Au cours de ces cauchemars éprouvants, vous pouvez alors revivre alors la même expérience traumatisante en voyant réapparaitre des flash, des bribes de souvenirs.
Si vous avez vécu un accident de voiture, par ex, il est possible que vous ne soyez pas encore en mesure de “digérer” vos émotions négatives. Ces émotions vont venir surcharger vos circuits cérébraux, qui devraient normalement désamorcer ces ondes négatives, et bloquer l’encodage et “l’archivage” de ces souvenirs. Une fois que vos sentiments ont été intégrés, les cauchemars devraient disparaitre.
Cauchemars causés par des médicaments ou par l’alcool
Des médicaments comme les antidépresseurs. Des cauchemars ont également été rapportés avec l’utilisation de collyres, de bêta-bloquants employés dans le traitement du glaucome. Les anti-infectieux ont aussi été mis en cause comme l’érythromycine. Les anxiolytiques de type benzodiazépines pourraient causer davantage de cauchemars tandis que les sérotoninergiques prescrits en cas de dépression ont plutôt tendance au début de la prise à effacer les souvenirs puis à faire apparaitre des cauchemars. Boire trop d’alcool trouble également le sommeil et peut vous exposer à des risques de cauchemars. Les boissons alcoolisées jouent un rôle sédatif. Les effets s’estompent toutefois pendant la nuit. Avec cet enivrement, le sommeil profond est réduit et et le sommeil paradoxal augmente”, ainsi le risque de rêves agités, de terreurs nocturnes.
Cauchemars pendant la grossesse
Les femmes enceintes sont plus en proie aux cauchemars. Ces rêves désagréables sont probablement imputés aux bouleversements de l’équilibre hormonal, et à toutes les appréhensions liées à la grossesse. Ainsi, les neuromédiateurs sont activés de manière inconsciente durant le sommeil. Toutefois, les hormones n’expliquent donc pas tout. Au cours des trois derniers mois de grossesse, on assite à une résurgence des cauchemars qui deviennent de plus en plus sombres : démembrement, perte d’une partie de soi, accouchement chaotique. Ces rêves expriment souvent la crainte de la séparation d’avec le bébé.
Que faire contre les cauchemars ?
Si vous faites l’expérience de cauchemars récurrents, le problème peut être de nature psychologique. Si c’est votre cas, il vous est conseillé de consulter un thérapeute ou un psy pour suivre la méthode de répétition et révision en imagerie mentale (RRIM). Cette technique est la suivante pour éviter le cauchemar, il faut apprendre à le réécrire. Le professionnel de santé analyse d’abord le sommeil du patient. Ensuite, il évalue avec lui ses croyances personnelles. La patient est ensuite invité à relater son cauchemar par écrit ou à l’oral, afin d’échafauder un nouveau scénario pour créer un ancrage dans sa mémoire On estime que 2 à 8 séances sont nécessaires pour faire disparaitre les cauchemars. Les séances sont accompagnées d’exercices de relaxation. Chez les adultes, la thérapie par répétition d’imagerie mentale permettrait de réduire de 70 % la fréquence des cauchemars.
L’hémisphère droit du cerveau lié à la colère et aux cauchemars
Une étude (1) a démontré que l’hémisphère droit serait à l’origine des cauchemars. En effet, cette aire cérébrale concentrerait davantage les émotions négatives et la colère. Pour établir cette conclusion, les chercheurs ont demandé à 17 personnes de faire une description de leurs rêves suite à une phase de sommeil paradoxal. Après évaluation, ils ont constaté que les individus qui lors de leur sommeil présentaient une plus intense activité cérébrale dans l’hémisphère droit ressentaient plus de colère dans leurs rêves.
(1) EEG Frontal Alpha Asymmetry and Dream Affect: Alpha Oscillations over the Right Frontal Cortex during REM Sleep and Presleep Wakefulness Predict Anger in REM Sleep Dreams“, Pilleriin Sikka, Antti Revonsuo, Valdas Noreika and Katja Valli, Journal of Neuroscience, 12/06/2019.